En espérant dans 2017…

Les Insoumis 87 vous invitent à la fête, samedi 14 janvier, à Saint-Maurice-les-Brousses

Lili, le VAL et Limoges f’haine…

Dernièrement, le VAL est arrivé dans la boite aux lettres de Lili. Elle, ce qu’elle adore, ce sont les pages « Tribunes libres ».

C’est plein de chicaneries, parfois cocasses. Un peu l’image du conseil municipal: les seuls sérieux et calmes, ce sont les trois vaillants du groupe « Limoges terre de gauche« . Oui Lili est partiale mais avouez que le spectacle donné est affligeant non ? Donc dans les « Tribunes libres » du dernier VAL, on trouve les rodomontades habituelles du PS et LR, les très humanistes vœux de Limoges Terre de Gauche et………… l’horreur infâme: le texte f haine!

Ah! Se souvenir de la conférence d’Évian ou chacun se partageait son quota de juifs comme actuellement les européens leurs migrants. Ah ! Calais et sa jungle pour se souvenir de Gurs et Rivesaltes, ces centres de rétention où l’on parque les migrants, souvenez vous de Nexon .. Quel personnel soignant (dont il est vrai que les conditions de travail sont éprouvantes) parlerait de cette façon d’une personne qu’elle a secourue ? Les pathologies qui font gonfler les chevilles, les doigts, sont nombreuses. Le gonflement à la main est appelé œdème, il peut provenir d’infections graves, de traumatismes et d’autres processus anormaux.

« Étrangers précaires, demandeurs d’asile, mineurs isolés… Les migrants vivant en France ont difficilement accès aux soins. Demandes abusives de pièces justificatives par les caisses d’assurance maladie, multiplication des conditions d’accès à l’aide médicale d’État (AME), difficultés d’accès à la domiciliation sont autant d’obstacles qui éloignent ces personnes des soins. Les migrants souffrent pourtant de nombreux maux: infections respiratoires et gastro-intestinales, problèmes dentaires, douleurs dorso-lombaires, infections cutanées ou encore hypertension artérielle… Certains ont quitté leur pays parce que leur vie y était menacée, d’autres ont traversé des épreuves effroyables pour arriver jusqu’en France. Et les douleurs physiques s’accompagnent souvent de graves souffrances psychologiques (dépression, angoisse, troubles somatiques… » (Médecins du monde)

Il semble à Lili que le racisme est devenu banal et elle en est profondément meurtrie.

Et son VAL ce mois-ci ne l’a, mais pas du tout, du tout, fait rire.

Débranchons la pub !

La révision du Règlement local de publicité (RLP) doit promouvoir une politique environnementale en matière de publicité extérieure, nous dites-vous.

Nous approuvons cet objectif. Vous proposez de limiter la présence de dispositifs à fort impact tels que les affichages lumineux notamment numériques. C’est un très bon point et c’est essentiel. En effet ces panneaux sont visuellement agressifs (et distrayants pour la conduite), et très énergivores, malgré les progrès de la technique. Et c’est encore et toujours de la publicité, un des vecteurs de la société consumériste !

Ne devrait-on pas dans la perspective de contribuer à tenir les engagements de la COP 21, aller jusqu’à interdire purement et simplement les panneaux reliés au réseau ? Et n’accepter que des panneaux apposés sur l’établissement et pour sa propre communication à savoir annoncer les spectacles et manifestations artistiques, et avec des horaires obligatoires d’extinction la nuit profonde.

Intervention à la séance du Conseil municipal du 13 décembre 2016

Vœu pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple

Fondation du Patrimoine : l’obscure tuyauterie du mécénat !

Cette délibération M. le Maire nous rappelle que vous avez prévu une enveloppe de 1,4 M€ pour le gros entretien de l’Hôtel de Ville. Pourriez-vous à cette occasion nous éclairer un peu sur les conditions de financement des travaux ?

On se souvient qu’en 2015, vous avez lancé à grands frais avec la fondation du patrimoine une souscription pour financer la rénovation de la mairie par niche fiscale, tout particulièrement intéressante pour les contribuables payant l’ISF. On a pu lire le 9 décembre dernier, un communiqué de la mairie annonçant que dans le cadre de l’«  opération j’aime Limoges et je suis son mécène », toujours avec le concours de la Fondation du patrimoine, seront également mis en vente des « produits partage ».

Or on vient d’apprendre récemment par Médiapart que si le délégué régional de la Fondation du patrimoine en Limousin, réalise des prouesses en récoltant de l’argent destiné à moult restaurations, il ne s’oublie lui-même pas au passage, loin de là. Ainsi, selon ce quotidien, quand ce délégué régional lève 1 million d’euros au titre du mécénat populaire, il semblerait ponctionner 10% en frais généraux, avec en particulier des notes de frais somptuaires. De quoi susciter bien des interrogations.

M. le Maire, nous souhaitons donc savoir :

– 1°) quel montant a collecté au total la Fondation du patrimoine lors des souscriptions engagées avec la ville de Limoges

– 2°) quelle part de cette somme a effectivement rejoint les caisses municipales ?

Intervention à la séance du Conseil municipal du 13 décembre 2016

Un abattoir respectueux de la cause animale, c’est un abattoir plus respectueux des hommes au travail !

Notre abattoir a été récemment placé sous les feux de l’actualité. Au-delà de l’emballement médiatique, cette affaire nous invite à réfléchir fondamentalement sur le type de modèle économique d’abattage qui se dessine pour l’avenir.

Qu’on le veuille ou non, les enjeux environnementaux vont nous contraindre à réduire la part des protéines carnées dans notre alimentation; qu’on le veuille ou non, le fonctionnement des abattoirs devra tôt ou tard répondre beaucoup mieux à des critères de bientraitance animale.

Dans ces conditions, ne doit-on pas regarder avec attention les modèles alternatifs qui émergent et pourraient bien tracer les voies de l’avenir ? Comme par exemple l’expérience unique en France du Pôle Viandes locales qui va ouvrir en septembre prochain à Bourganeuf. Les promoteurs de ce projet affichent des objectifs innovants: « La bientraitance de l’animal est l’affaire de tous. Bien entendu l’acte est, lui, le fait de quelques opérateurs. On peut les blâmer, les insulter… Mais il est trop facile de leur laisser faire le « sale boulot » en détournant les yeux puis de venir s’indigner…. Les laisser seuls c’est aussi les exposer à une souffrance psychologique isolée de tout soutien ». Et d’ajouter : «  Sans compassion pour l’animal à qui il ôte la vie, l’Homme perd petit à petit de sa propre humanité… La technique ne répond pas à tout et seule notre volonté créative nous permet de progresser pour le bien de tous »

Un des objectif premiers de cet établissement c’est donc d’éviter à tout prix la souffrance animale. Ce qui  implique d’inventer des outils spécifiques et une organisation adéquate privilégiant la lenteur. Il s’agit notamment d’assurer une réception respectueuse de l’animal, avec une bouverie entièrement circulaire ; une mise à mort digne de l’animal proscrivant l’aiguillon électrique. Ceci impose de réduire les cadences de travail de 20% pour permettre aux opérateurs de prendre le temps de faire les bons gestes. Notamment lors de l’étourdissement.

Un abattoir respectueux de la cause animale c’est aussi un abattoir plus respectueux des hommes au travail. Notre abattoir public ne doit-il pas regarder cette expérience attentivement, et voir comment s’en inspirer afin de garantir son propre devenir à long terme ?

Intervention à la séance du Conseil municipal du 13 décembre 2016

Hausse des impôts, stade de Beaublanc,… : donner la parole aux limougeauds !

En violation de votre engagement inconditionnel de campagne de 2014, vous avez donc choisi d’augmenter les impôts locaux de 5%.

Autant dire de prélever 4 à 5 millions d’€ supplémentaires dans la poche des limougeauds. La baisse des dotations de l’État que vous invoquez est bien réelle. Mais elle n’était malheureusement pas imprévisible: cette calamiteuse politique d’austérité du gouvernement était parfaitement connue et annoncée en 2014 quand vous avez fait vos promesses de campagne.

Vous nous dites aujourd’hui: il y a le fiasco de Beaublanc ! Certes. Mais rappelons tout d’abord que le coût exorbitant de ce chantier, engagé bien à tort par vos prédécesseurs, n’est pas une découverte. Vous disiez vous-mêmes dans votre profession de foi de campagne. Nous encadrerons « les engagements financiers pharaoniques entrepris pour le grand stade ». C’est réussi !

Depuis avril 2014, ont été découverts environ 150 défauts dans la structure, ce qui est effectivement considérable. Le bureau d’études a fait faillite si bien que le contrat d’assurance du chantier est pour l’essentiel caduc. Moyennant quoi vous présentez aux limougeauds une addition salée d’au moins 12 millions d’€, équivalente à près de la moitié d’une année d’ investissement. Vous nous dites que la situation est dramatique. Et que faites-vous ? Vous poursuivez vos propres chantiers à vous, comme si de rien n’était : vidéosurveillance, centre des congrès, pale de la république,…  en vous contentant de taper le contribuable !

Je répète ici ce que j’ai dit lors du dernier conseil: vous auriez pu consulter les limougeauds. Les enjeux ne sont-ils pas largement aussi importants que de lorsque vous leur avez demandé leur avis sur la couleur des pavés du centre-ville ?

Intervention à la séance du Conseil municipal du 13 décembre 2016

Pas vu à la télé #8: la pauvreté – Ch. Robert, fondation Abbé Pierre

En 2017, la Ville de Limoges baissera de 73% son budget consacré à l’accueil en urgence des personnes démunies et à l’orientation du logement social.

Ce chiffre à lui seul en dit long sur ce qu’il faut penser des déclarations du maire « humaniste » de Limoges. On se rappelle aussi comment François Hollande considère les « sans-dents » ou comment Emmanuel Macron, quand il était ministre, a multiplié les déclarations témoignant de sa méconnaissance, voire de son mépris, des classes populaires.

Le mépris de classe envers les pauvres est une constante des libéraux qu’ils soient de droite ou de gauche; pour eux, la pauvreté est  d’abord la faute du pauvre d’où leur obsession à lutter contre les « assistés ». Quant à la droite non libérale, son souci des pauvres se résume le plus souvent -dans le meilleur des cas- à promouvoir la charité dans la tradition des dames patronnesses.

La France Insoumise se donne, elle, pour objectif d’en finir VRAIMENT avec la pauvreté en l’éradiquant  ( l’Avenir en commun pages 60-61); elle propose notamment de :

  • créer un Plan personnalisé contre la pauvreté (PPP)
  • créer un « garantie de dignité » en revalorisant les minima sociaux
  • restructurer les emprunts des ménages surendettés et garantir à tous l’accès aux services bancaires de base
  • atteindre l’objectif de zéro sans-abri
  • instaurer la gratuité de l’accès et des quantités d’eau, électricité et gaz indispensable à une vie digne
  • lutter contre le non recours aux droits sociaux et civiques par la simplification des démarches et critères

 

Fiscalité, Beaubreuil: les promesses non tenues d’E-R Lombertie

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