Pour une journée mondiale de l’élevage paysan et des animaux de la ferme !

 

(9 commentaires)

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  1. Pas d’accord avec tout. Il faudrait qu’on m’explique en quoi le lundi sans viande va favoriser les gros agro-industriels au détriment des paysans pratiquant une agriculture saine. En faire un objet de polémique me semble idiot. En revanche, oui, mettre en place la grosse cavalerie pour faire cesser tout élevage industriel, que ce soit pour le lait et la viande et tout maraîchage industriel destructeur des sols, semble une excellente chose. Bon courage pour y arriver tant qu’on est gouvernés par les fossoyeurs de nos écosystèmes. Et tant qu’on est dans ce monde là, le lundi sans viande, c’est toujours ça. Il faut aussi systématiser le repas végétarien dans les cantines et les collectivités pour que les usagers aient toujours le choix, chaque jour.

    1. Ben… C’est pourtant assez simple, Marie. Bien sûr qu’il faut en finir avec l’élevage industriel, productiviste. Mais si c’est pour remplacer la viande industrielle par des végétaux issus eux-aussi de l’agriculture productiviste, avec OGM qui plus est, voir de l' »agriculture cellulaire », qu’aura-t-on gagné ??? Or les promoteurs du « lundi sans viande » ne se préoccupent pas de ces questions. L’article de Reporterre à ce sujet est fort intéressant: https://reporterre.net/Des-chercheurs-et-des-personnalites-lancent-le-lundi-sans-viande. Une liste de people, fort sympathiques au demeurant, ne suffit pas à traiter le problème! L’urgence me semble-t-il serait de réduire drastiquement l’alimentation en protéines carnées industrielles au profit de viandes et végétaux issus d’une agriculture paysanne locale (biologique locale serait encore mieux !)

      1. J’ai lu l’article. Il me manquait un épisode. Du coup, entièrement d’accord avec toi !

    • Benoit on 28 février 2019 at 22 h 34 min
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    Ce qu’il faut effectivement retenir :
    La vraie alternative n’est pas entre protéines animales et végétales mais entre production industrielle de viandes et de céréales d’un côté et défense d’une agriculture paysanne et d’un élevage paysan d’un autre côté.

    Moins de viande mais de la viande biologique, paysanne, locale. Stop à l’agro industrie et aux fossoyeurs de l’humanité qui utilisent des pesticides et des OGM.

    Merci pour le texte.

    • Adrien on 1 mars 2019 at 18 h 44 min
    • Répondre

    Paul Ariès fait bien de pointer du doigt la contradiction entre culture bio largement tributaire de la fertilisation animale et véganisme. On peut ajouter que bien des parcelles de notre beau limousin sont impropres à d’autres cultures que la prairie permanente : trop de pente, trop humide, trop argileux… Les raisonnements de kilo de viande par hectare n’ont pas beaucoup de sens chez nous, tout comme le nombre de litres d’eau consommée, car le maïs de fourrage n’est pas irrigué (pour l’instant) dans nos coins. Par ailleurs, une prairie bordée de haies et d’arbres espacés en plein champs, outre qu’elle participe au bien-être animal et à la qualité de la viande, aurait un effet « puits de carbone »… Vive l’agroforesterie !

    • Gérard on 6 avril 2019 at 11 h 35 min
    • Répondre

    Désolé mais je ne suis pas d’accord du tout pour mettre mon nom à coté de celui d’Ariès… c’est juste un hédoniste très prompt à s’écouter parler mais très lâche dès qu’il s’agit de sortir des sophismes pour rentrer dans le concret, pour moi c’est non.

    http://www.decroissance.org/?chemin=textes/reponseaaries.htm

    Si FI fait moins aux européennes qu’a la présidentielle, il faudra se poser la question de cette tribune peu opportune.

    1. C’est rarissime mais je ne publierai pas l’ensemble de votre message. Je suis responsable éditoriale de ce blog. Je ne peux donc pas relayer des accusations graves, qui relèvent d’un conflit personnel entre Vincent Cheynet et Paul Ariès, suite au départ de ce dernier du journal La Décroissance. Je ne suis pas apte à en juger et ne veux pas prendre le risque de publier des propos potentiellement diffamatoires.
      Je fais la différence entre le contenu de cette tribune et la haine que peut susciter son auteur par ailleurs, à tort ou à raison.
      La question de la défense de l’élevage paysan me semble intéressante. Cette tribune a d’ailleurs été très largement signée, bien au-delà de Paul Ariès… qui à ma connaissance n’est pas membre de la FI !

        • Gérard on 13 avril 2019 at 7 h 19 min
        • Répondre

        Je concois que sous la colère, mes mots ont dépassé les limites du savoir-vivre. Cependant, vous n’avez pas non plus publié ce qui démontrait votre caricature dans une autre partie du post. Vous en profitez à la fois pour me faire passer pour un idiot, et vous éludez ce qui vous contredit factuellement. Habile.

        Quoiqu’il en soit, heureusement qu’Ariès n’est pas membre FI, sinon ca en serait définitivement fini pour moi.

        Mais là, je réitère, cette tribune n’est pas tant une défense qu’une contradiction avec le livret agriculture : « favoriser les protéines végétales », c’était des mots en l’air ? Si oui, il fallait prévenir, je n’aurais pas perdu de temps.

        1. Non cette tribune n’est selon moi pas du tout contradictoire avec la volonté de réduire la part des protéines carnées dans l’alimentation et de favoriser les protéines végétales. Pour des raisons environnementales et pour le bien-être animal, il faut en finir avec l’élevage productiviste. Là-dessus il n’y a aucun doute. Et de fait, ceci implique des transformations profondes de nos modèles alimentaires. Mais réduire l’alimentation carnée, ce n’est pas la même chose que de dire: « il faut en finir avec toute forme d’élevage »!
           » Sensibilisation des citoyens à une consommation plus équilibrée, intégrant davantage de céréales, de protéines végétales, de fruits et de légumes, moins carnée et respectant le cycle des saisons » est-il dit (page 21) dans le livret « Agriculture » de LFI.
          Alimentation plus équilibrée, moins carnée ne signifie donc pas « sans viande ». La promotion de l’élevage paysan, contre l’élevage productiviste est donc parfaitement compatible et cohérente avec le livret « Agriculture » de LFI.
          (j’étais en congé ce qui explique le retard mis à vous répondre, dont je m’excuse)

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